7 faits sur les droits des femmes au Liban : la realite des refugiees syriennes

Au Liban, la situation des droits des femmes reste un sujet complexe, marqué par des inégalités systémiques qui touchent particulièrement les réfugiées syriennes. Le cadre légal actuel perpétue des discriminations ancrées dans la société, créant des obstacles significatifs pour l'ensemble de la population féminine.

Le cadre juridique libanais et la protection des femmes

Le système juridique libanais présente des lacunes majeures dans la protection des droits des femmes. Cette situation affecte particulièrement les réfugiées syriennes, dont 70% des familles vivent sous le seuil de pauvreté, sans véritable protection légale.

Les lois discriminatoires dans le code civil

Le code civil libanais maintient des dispositions inégalitaires entre hommes et femmes. Dans le domaine du travail agricole, les femmes syriennes subissent une discrimination salariale flagrante, recevant la moitié du salaire des hommes pour un travail identique. L'absence de statut juridique clair les empêche de dénoncer les abus auprès des autorités.

Les disparités entre communautés religieuses

Le système confessionnel libanais engendre des différences de traitement selon l'appartenance religieuse. Cette multiplicité de régimes juridiques fragilise davantage la position des femmes, notamment celle des réfugiées syriennes qui se retrouvent dans un vide juridique. Sans soutien de l'État libanais, elles dépendent principalement de l'aide humanitaire internationale, comme celle du HCR.

La situation spécifique des réfugiées syriennes

Les femmes réfugiées syriennes au Liban font face à une réalité particulièrement difficile, marquée par la précarité et les discriminations. Une large majorité des familles réfugiées, soit 70%, vit sous le seuil de pauvreté dans un contexte où l'aide internationale reste insuffisante. Cette situation s'inscrit dans un cadre légal complexe depuis que le gouvernement libanais a suspendu l'enregistrement des nouveaux réfugiés syriens en 2015.

Les défis quotidiens et l'accès aux services essentiels

Le parcours de Khaoula Hassan, réfugiée syrienne de 38 ans et mère de six enfants, illustre la dure réalité du travail agricole. Elle travaille entre 5 et 10 heures quotidiennement, sans protection sociale ni repos. Son salaire journalier atteint à peine 1 dollar en été, tandis que ses dépenses mensuelles s'élèvent à 65 dollars pour le loyer et l'électricité. L'aide du HCR, limitée à 50 dollars et utilisable uniquement dans certains commerces, ne suffit pas à couvrir les besoins essentiels de sa famille.

Les risques particuliers liés à leur statut

Les femmes syriennes subissent une double discrimination dans le monde du travail. Elles représentent 43% de la main-d'œuvre agricole officielle, mais perçoivent des salaires deux fois inférieurs à ceux des hommes pour un travail identique. L'absence de statut juridique les empêche de dénoncer les actes de violence ou de harcèlement sexuel dont elles sont victimes, notamment de la part des responsables de champs. Cette vulnérabilité est renforcée par l'absence totale de soutien de l'État libanais et le manque de financements internationaux, l'ONU n'ayant reçu que 57% des fonds nécessaires pour son action au Liban.

L'accès à l'éducation et à l'emploi

La situation des réfugiées syriennes au Liban révèle une réalité marquée par des défis majeurs dans leur accès à l'éducation et à l'emploi. Les statistiques montrent que 70% des familles réfugiées syriennes vivent sous le seuil de pauvreté, une situation qui affecte directement leurs possibilités d'éducation et d'insertion professionnelle.

Les barrières sociales et culturelles

Les femmes réfugiées syriennes font face à une discrimination systématique dans le monde du travail. Les chiffres sont éloquents : elles représentent 43% de la main-d'œuvre agricole, mais leurs conditions sont alarmantes. L'exemple de Khaoula Hassan, réfugiée syrienne de 38 ans, illustre cette réalité : elle travaille entre 5 et 10 heures par jour, sans protection sociale, pour un salaire d'environ 1 dollar par jour. La discrimination salariale est flagrante, les femmes gagnant la moitié du salaire des hommes pour un travail identique.

Les initiatives pour l'autonomisation économique

Face à cette situation, des organisations humanitaires tentent d'apporter leur soutien. Le HCR fournit une aide financière mensuelle de 50 dollars à certaines familles, utilisable dans des supermarchés spécifiques. Malheureusement, cette assistance reste insuffisante face aux besoins réels. L'ONU n'a reçu que 57% des fonds nécessaires pour son action au Liban en 2015. Les femmes réfugiées se retrouvent dans une situation précaire, confrontées à des difficultés pour subvenir aux besoins essentiels de leurs familles, comme le montre le cas de Khaoula qui doit gérer un loyer de 40 dollars et des frais d'électricité de 25 dollars mensuels avec ses maigres revenus.

Les mouvements de défense des droits des femmes

Au Liban, la situation des femmes, particulièrement celle des réfugiées syriennes, reste marquée par de profondes inégalités. La mobilisation des mouvements de défense des droits des femmes s'organise face aux discriminations et à l'exploitation persistantes. Les femmes réfugiées syriennes font face à des conditions particulièrement difficiles, avec 70% des familles vivant sous le seuil de pauvreté.

Les associations locales et leur impact

Les organisations humanitaires comme le HCR et Amnesty International mènent des actions sur le terrain pour soutenir les femmes réfugiées. Ces structures documentent les situations d'exploitation et de harcèlement sexuel, notamment dans le secteur agricole où les femmes représentent 43% de la main-d'œuvre. L'aide fournie reste limitée, avec seulement 57% des fonds nécessaires reçus par l'ONU en 2015. Les associations apportent un soutien financier, comme l'illustre l'aide de 50 dollars versée par le HCR aux familles réfugiées, utilisable dans certains supermarchés.

Les avancées et les résistances au changement

Les progrès restent freinés par des obstacles structurels. L'interdiction faite au HCR d'enregistrer de nouveaux réfugiés syriens depuis 2015 par le gouvernement libanais illustre ces résistances. Les femmes réfugiées subissent des discriminations salariales flagrantes, recevant la moitié du salaire des hommes pour un travail identique. La situation est aggravée par l'absence de protection juridique, les empêchant de signaler les violences subies aux autorités. Le cas de Khaoula Hassan, réfugiée syrienne de 38 ans, travaillant de 5 à 10 heures par jour pour un salaire d'un dollar quotidien, témoigne des conditions de vie précaires de ces femmes.

La violence et le harcèlement dans le milieu professionnel

Les femmes réfugiées syriennes au Liban font face à des situations alarmantes dans leur environnement de travail. Les données disponibles révèlent une discrimination profonde, marquée par des salaires inégaux et des conditions de travail inadaptées. Les femmes représentent 43% de la main-d'œuvre agricole au Liban, un chiffre probablement sous-estimé en raison du travail informel qui atteint 85,7%.

Les risques dans le secteur agricole et domestique

Le secteur agricole expose particulièrement les femmes réfugiées à des situations dangereuses. L'exemple de Khaoula Hassan, réfugiée syrienne de 38 ans et mère de six enfants, illustre cette réalité difficile. Elle travaille dans la plaine de la Bekaa entre 5 et 10 heures quotidiennement, sans bénéficier de congés ni d'arrêts maladie. Son salaire quotidien ne dépasse pas 100.000 livres libanaises, soit l'équivalent d'un dollar, tandis que les hommes perçoivent le double pour un travail identique. Les femmes subissent également des actes de violence et des comportements inappropriés de la part des 'shawish', les responsables de champ.

Les mécanismes de signalement et de protection

La situation des femmes réfugiées syriennes est aggravée par l'absence de protections légales efficaces. L'absence de statut juridique les empêche de signaler les violences aux autorités. Le manque de soutien institutionnel renforce leur vulnérabilité : l'État libanais n'offre aucune assistance aux réfugiés syriens. Les seules aides proviennent du HCR, avec une allocation limitée de 50 dollars, utilisable uniquement dans certains commerces. Cette précarité financière maintient les femmes dans un cycle d'exploitation, sans possibilité réelle d'améliorer leurs conditions de travail ou d'accéder à une protection juridique adaptée.